18/02/2014
Puerto Natales est notre premier arrêt véritablement chilien. Ville étape par excellence, elle sert surtout de point de départ pour partir à l’assaut du fameux W. Un circuit de randonné sur 5 jours au sein du magnifique parc naturel de Torres del Paine. Notre arrivée un peu tardive ne nous permettra pas de visiter pleinement la ville, mais nous laissera ce qu’il faut de temps pour louer notre matériel de camping ainsi que faire le plein de provisions. Ceci dit, la ville ne présente guère d’intérêt en elle même.

19/02/2014
Le lendemain matin, réveil aux aurores pour aller attraper la première navette pour rejoindre le parc. En effet, nous sommes encore à 2h de route et de piste de l’entrée du parc. Il nous faudra par la suite encore prendre un mini bus et un bateau navette, pour être enfin à pied d’oeuvre sac sur le dos.

A partir de là, de ce ne sera plus que grands espaces et paysages superbes.

Nous arriverons en fin d’après midi sur le lieu de notre premier campement. Nous serons abasourdis par le prix du camping: 6000 pesos par personne! Ça fait presque 8 euros par personne! Du coup, honte sur nous, nous n’avons payer que pour une seule. On en profitera pour diner sur les berges du lac, loin de la foule des randonneurs.

20/02/2014
Nous reprenons la route de bonne heure pour notre plus grande étape de marche. Nous en avons pour 6h de balade. Enfin selon les estimations officielles du parc. Au final, on ne marchera que 4h30, mais quelle balade avec cet air pur et encore des paysages superbes.
Par chance, on ne croise pas grand monde, à part quelques randonneurs et parfois aussi un cavalier (solitaire surgit de la nuit… aheum je m’emporte)

Sur le chemin, un peu avant d’arriver au camping on profite d’une vue superbe sur la vallée menant aux « Torres del Paine », avec un petit panneau qui nous aura bien fait rire, on vous laisse deviner pourquoi:

Comme on est arrivés de bonne heure à notre destination, on en profite pour monter le camp dans un petit coin tranquille, le long du torrent. Bon 3 heures après, on aura plein de voisins, dont un indésirable qui aura monté ça tente devant l’entrée de la notre mais passons.

On se fendra d’une première montée pour aller admirer les fameuses « Torres » malgré la promesse d’une rude ascension. Au final, le spectacle est splendide et on ne regrettera pas d’être montés, malgré le vent violent qui nous accueille à l’arrivée.

On retournera heureux à notre modeste camp pour dîner frugalement d’une soupe et de pâtes. Faut reprendre des forces pour aller affronter à nouveau la grimpette menant aux « Torres » aux aurores le lendemain.
Car pas question de rater le lever de soleil, c’est en effet ce que tout le monde recommande et conseil de faire. Les « Torres del Paine » s’admire de bon matin, car le soleil les nimbent alors d’une lumière magique.

21/02/2014
5h30, départ de nuit à la frontale pour admirer les tours de « Paine », c’est bien évidement à ce moment là que les piles décident de me lâcher. Loi de Murphy oblige. Qu’importe, nous continueront vers le sommet avec une seule lampe. Par chance le ciel est dégagé et la lune éclaire assez bien le sentier. Fort heureusement, nous connaissons un peu le chemin, fait la veille, ce qui est d’une grande aide il faut bien l’avouer !
1h45 plus tard, nous sommes au pied du splendide panorama, à nous geler sous le vent, à attendre que le soleil daigne illuminer les tours.
Mais quel spectacle, une fois le soleil dans la danse ! la claque !

On restera là à admirer la vue un bon moment, oubliant le vent et le froid, subjugués par tant de beauté à couper le souffle.
La nature étant dépourvue de mode pause, l’instant magique finira par s’éteindre et nous poussera à redescendre. On rentrera tranquillement, et une fois le camp plié nous prendrons la roue du retour. Histoire d’aller attendre notre navette de retour vers la civilisation, en laissant derrière nous le magnifique parc naturel de « Torres del Paine »
On arrivera, malgré quelques contre temps, à attraper notre bus pour notre prochaine destination: Punta Arena, lieu des retrouvailles avec le frère de Delphine, Guillaume et Marie sa copine.

Le tracé de notre parcours (ce n’est pas un W, c’est une lettre étrange!):