La Paz
21/01/2014
Dans l’imaginaire de Delphine, une ville entourée de montagnes, un peu comme Grenoble. Dans la réalité, un monstre d’urbanisme sauvage, couvrant la vallée de ses bâtiments aux briques rouges à peine terminés.
C’est en tous cas, ce que l’on voit en premier lieu lorsque l’on arrive par El Alto, ville jouxtant celle de La Paz, et au moins aussi grande qu’elle.
C’est un panorama étonnant que l’arrivée depuis les hauteurs de La Paz.
Nous serons lâchés dans la vieille ville, enfin ce qu’il en reste : Quelques vieilles demeures datant de l’ère coloniale avec leurs balcons en bois, disséminées parmi quelques rues pavées.
Le seul témoignage digne de ce nom, l’église San Francisco, perdue en plein centre ville.
Nous passerons notre première nuit dans un cagibi et la seconde dans une chambre digne de ce nom, manque de chance c’est jour de fête nationale (22/01 : date anniversaire de l’élection d’Evo Morales) et tous les musées que nous voulions voir sont fermés. Exception faite d’un musée privé : le musée des instruments de musique.
Nous y passerons un chouette moment puisqu’on peut toucher à presque tout !
Nous ferons un petit tour par le « fameux » marché aux sorcières, qui se révélera au final sans grand intérêt, hormis les fœtus de lama, censés apporter chance et protection une fois enterrés sous les fondations d’une maison en construction.
nous conclurons la journée en réservant notre excursion pour aller au massif du Condoriri le lendemain.
23/01/2014
La journée commencera tôt avec notre guide et son chauffeur qui passent nous prendre à notre hôtel. Manque de chance le ciel est voilé et le soleil joue les timides, espérons que le temps se découvrira plus tard.
3h de route et plusieurs stops plus tard (pour récupérer le permis du chauffeur confisqué le matin même, acheté nos paniers repas et refaire le plein d’essence) nous arrivons enfin dans la vallée du Condoriri.
Le soleil reste timide, mais il nous semble voir que les éclaircis seront de la partie.
Pas de chance, nous finirons sous la pluie et la grêle, nous abrégerons notre trek en abandonnant nos espoirs de monter au sommet; la visibilité étant très moyenne.
Un peu de pluie vous permet de ne pas vous assécher au moins 🙂 Saisissante la vue de la Paz depuis les colines… Los Angeles à la sauce bolivienne !
A-t-on vraiment la paix à La Paz ?
Parce que sur les photos la vallée semble vomir ses édifices , c’est impressionnant.