11/01/2014:
Berceau de la civilisation Inca, peut être y sont ils nés, mais nous c’est bien crevés qu’on y est arrivés. Parce que l’altitude mes amis, elle vous colle la tête dans un étau quelque chose de velu ! Je me suis un peu senti comme Superman avec une poignée de Kryptonite au fond des poches. Je ne vous parle pas de Delphine, qui se sentait encore moins bien que moi. La Coca chiquée ou infusée, soit disant l’antidote Inca, ne nous a aidé que moyennement, mais elle nous a tout de même permis une acclimatation plus rapide. C’est à dire à peu près 2 jours pour moi et 3 jours pour Delphine.

C’est pourquoi à notre arrivée, nous avons été aussi actifs que des marmottes sortant d’hibernation. Un simple petit tour à l’office du tourisme afin de se faire une idée des choses à faire dans le coin et notamment nous renseigner sur le trek du Choquequirao. Qui se révélera au final fortement déconseillé pour cause de saison des pluies. Nous nous abstiendrons donc, et réserverons peut-être cela à un prochain voyage au Pérou.
Faute d’énergie suffisante, nous visiterons mollement le centre historique de la ville, nous émerveillant devant la beauté des deux églises de la plaza des armas, cette ville toute en hauteur, les montagnes alentour, les couleurs, la lumière. Si ce n’était le problème de l’altitude, on pourrait dire qu’on s’y sent bien!

12/01/2014:
On a commencé la journée en allant déguster du Cuy (prononcé koui), autrement dit du cochon d’inde, un met de choix ici au Pérou. Malgré l’aspect peu ragoutant, cuit au four c’était finalement meilleur que l’aspect le laissait présager.

Nous avons ensuite enchaîné par la visite de l’église de Santo-Domingo construite sur les vestiges d’un temple du soleil Inca.

Notre acclimatation n’étant pas encore au top, on s’est ménagés en poursuivant par la visite du musée de la Coca, qui se révéla fort instructif. La suite de la journée sera passé à trouver un moyen d’obtenir nos billets pour le Machu Picchu: pas une mince affaire un dimanche.

13/01/2014:
Départ pour la vallée sacrée après quelques emplettes au marché, pour assurer notre pic-nic. Dommage! nous avons oublié nos victuailles dans le premier bus pour Pisac. Mode boulet « On ».