Sacrée vallée!

Sacrée vallée!

Nous avons pris 2 jours pour visiter la vallée sacrée avant d’atteindre le Machu Picchu

13/01/2014 :
Arrivée à Pisac, nous prenons un taxi pour nous emmener sur les hauteurs du site, que nous découvrirons ensuite à pieds. C’est très grand et nous arrivons à la bonne heure (12h) puisque tous les groupes de touristes s’en vont ! Quand on voit ces troupeaux de gens nous sommes vraiment contents de ne pas avoir opté pour un tour de la vallée sacrée par une agence mais de le faire par nous même en utilisant les bus locaux.
Nous redescendrons en suivant le site pour voir les terrasses, les quartiers d’habitations, puis les temples (du soleil et de la lune, comme toujours!). Un chemin en bonne pente nous permet ensuite de rejoindre le village de Pisac.

Pisac

Pisac

Pisac

Pisac


Nous prenons un bus jusqu’à Urubamba. Là nous devons négocier avec un taxi qu’il nous emmène aux sites de Moray et des salines et nous attende une petite demi-heure sur place car ces 2 sites ne sont pas accessibles en transport en commun, et qu’à pied c’est loin (une dizaine de kilomètres). Mission accomplie, nous commencerons par la visite des salines :
Les salines de Maras

Les salines de Maras

On marche un peu au milieu des salines, un ensemble assez impressionnant de bassins et un système de circulation de l’eau (chaude!) assez ingénieux.
On a vérifié : c’est bien du sel :

Les salines de Maras

Les salines de Maras

Pourtant nous ne sommes pas du tout au bord de la mer, mais le cours d’eau qui arrive ici est salé !

Le taxi nous arrètera un bref instant au village de Maras,

Maras

Maras

avant de rejoindre l’étonnant site de Moray qui était, parait-il, un centre d’expérimentation agricole, ou chaque terrasse permettait de simuler des conditions climatiques différentes. Bon j’avoue être toujours un peu sceptique sur la part d’interprétation faîte sur l’usage des différents sites, mais néanmoins ces grandes terrasses en cercles sont assez sympathiques à regarder. Il y en a d’autres autour, plus petites, et au loin on voit quelques sommets enneigés : ça claque !
Moray: vue sur les sommets enneigés

Moray: vue sur les sommets enneigés


Moray

Moray

Nous arrivons ensuite à OLLANTAYTAMBO (que j’ai toujours un mal fou à prononcer), en début de soirée, le temps de se trouver un hotel confortable et à la déco qui est un drôle de mélange inca /art nouveau :

déco de la SDB de l'hotel à Ollantaytambo

déco de la SDB de l’hotel à Ollantaytambo

14/01/2014 :
Après une bonne nuit et un petit dej frugal nous partons à l’assaut du site d’ollantaytambo : encore une fois ça grimpe ! Le site est très grand et assez bien conservé. On a un faible pour la forme des pierres (et on s’interroge toujours : comment ont-ils amené ces énores blocs ici ? Comment les ont-ils taillés de façon si parfaite ? Et quel jeu de puzzle pour imbriquer toutes ces pierres alors qu’il n’y en a pas 2 identiques!) et pour les portes en trapèze.

Ollantaytambo: la forme des pierres!

Ollantaytambo: la forme des pierres!


Nous avons réservé un billet de train pour Agua calientes a 15h30 (devenu 16h30 à cause des éboulements) ce qui nous laisse le temps de profiter de la ville.
Ollantaytambo: le village

Ollantaytambo: le village


Une réunion se tient sur la place du village (au milieu de laquelle se trouve un arbre que je rebaptise l’arbre à palabres) ou chacun prend la parole à son tour. On comprend qu’on y parle beaucoup de sécurité et on se fera expliquer plus tard qu’il y a eu un meurtre dans le village la semaine précedente et que les villageois réclament une présence policière accrue. Les policiers sont bien là, tout autour, pour s’assurer que cette réunion ne déborde pas. Comme toujours ils sont extrèmement équipés ! On ne comprend pas tout mais on glane quelques bribes de phrases. J’entends notamment dés références aux violences conjuguales qui semblent être chose assez courante dans les andes péruviennes.

Nous prendrons un peu de hauteur en grimpant sur les ruines qui se trouvent de l’autre côté du village. De la nous voyons bien le village et le site.

Ollantaytambo vu des ruines, sur fond de manifestation

Ollantaytambo vu des ruines, sur fond de manifestation

Puis c’est l’heure du train !