Paracas les flots, Guano city

Paracas les flots, Guano city

08/01/2014 :
L’arrivée à Paracas nous donne l’impression d’être en plein désert : sable, dune, poussière et un soleil de plomb. La gare routière avec ses palissades en aggloméré et en bambou n’est pas très engageante. La ville ne l’est pas beaucoup plus au final, mais au moins il y a la mer. Cependant quand on demande la direction de la plage, on nous explique qu’il y a des poissons qui piquent (un peu comme les vives) et qu’il est dangereux de s’y baigner. Tout ce qu’il y a d’amusant à Paracas se sont les pélicans semi-apprivoisés qui viennent se faire nourrir et les chiens sans poils, qui sont vraiment super moches :
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Nous ne resterons donc ici que pour l’excursion aux îles Ballestas du lendemain matin.
30 min de bateau et nous arrivons à proximité des îles et là : quelle claque : il y a plein d’oiseaux et des lions de mer, mais surtout : quelle odeur ! Une infection ! J’en ai des hauts-le-cœur !
En effet, c’est une île sur laquelle est récolté le Guano qui était auparavant exporté notamment vers la France pour ses qualités de fertilisant. De fait, les îles sont couvertes d’oiseaux mais aussi de fiente.

mais c'est noir de monde ici... et blanc de fiente!

mais c’est noir de monde ici… et blanc de fiente!


Les lions de mer se prélassent au soleil pendant que les oiseaux font de superbes piquées et que les pingouins restent stoïcs à regarder tout ça.
Bref, une expérience intéressante, que nous vous livrons en photo, et heureusement pas en odoramat !
Précisons également que nous avons extrêmement bien fait de nous vêtir de nos capes de pluie, car s’il n’a pas plu une goutte, d’autres choses peuvent tomber du ciel et pas des plus agréables !
Ca fait rêver, non ?