Après de nouvelles heures de bus, nous arrivons à Dangriga, terre Garifuna. La population y est majoritairement noire et l’anglais de plus en plus teinté de créole : difficile de comprendre ce que les gens disent quand ils parlent entre eux ! Malgré cette petite difficulté, nous apprécions la musicalité ! On est loin du ton froid de l’anglais British, et pourtant ici certaines pelouses n’ont rien à envier à un terrain de golf !

Nous nous précipitons pour attraper le dernier bateau en partance pour Tobacco Caye. La mer est très calme et la traversée se fait assez rapidement sur le petit bateau à moteur (on espère vraiment que le temps soit le même au retour).

traversée aller pour Tobacco Caye

Sur les conseils d’une femme rencontrée sur l’embarcadère, nous logerons dans la Guesthouse Jean’s Place, tenue par Margaret et Salomon, ce qui s’avère un excellent choix ! Margaret nous accueille en nous proposant du homard pour le dîner, difficile de refuser!

imaginez ça tous les soirs!

L’île est minuscule, peut-être 150 mètres sur 100 mètres (on pense qu’on pourrait à peine y mettre un terrain de foot), on en a donc vite fait le tour, mais la notion du temps ici est très différente. On pofite de prendre le temps et de n’avoir rien de spécial à faire. C’est l’occasion de faire un peu de snorkeling autour de l’île, d’observer les pécheurs qui rentrent de la pêche aux homards et le balais des raies venues manger les restes de la découpe:

retour de pêche au homard

Nous y passerons 3 journées très reposantes, où le relatif manque de confort ne nous aura pas du tout gêné. Les ressources en eau sont limités et dépendent de l’eau de pluie, le générateur électrique n’est activé qu’en soirée, mais qu’importe: « no shirt, no shoes, no problem! »

La dernière journée nous avons fait un petit tour en bateau pour aller faire du snorkeling au large: un requin nourrice a croisé notre route, ainsi que plusieurs lion fish et un très joli poisson perroquet a fini embroché sur la harpon d’un de nos compagnon de bord. Nous avons pu constater que les réservoirs d’eau c’étaient bien remplis puisqu’un pluie torrentielle s’est abattue sur l’île. Le retour en bateau le lendemain matin a été assez épique: tous affublés de nos capes de pluie nous sommes arrivés à Dangriga trempés, temps par la pluie que par les vagues qui passaient parfois par dessus le bateau!

C’est donc dans cet état que nous prendrons le bus en direction de la frontière guatemaltèque.