Rapa Nui

Rapa Nui

27/02/2014 :
Encore une fois, il faut se lever tôt pour aller prendre l’avion (que c’est dur la vie de voyageurs!). Nous arrivons 5h plus tard à l’aéroport de Rapa Nui. La piste va d’un côté à l’autre d’une des pointes de l’île et c’est assez impressionnant comme atterrissage ! Nous sommes accueilli chaleureusement par Juan et sa femme, avec les traditionnels colliers de fleur.

Iorana, arrivée sur l'île avec collier de fleurs comme il se doit

Iorana, arrivée sur l’île avec collier de fleurs comme il se doit

Ils nous proposent gentiment de nous faire la visite des 2 hébergements susceptibles de correspondre à nos critères, on choisira une petite pension en plein centre de Rapa Nui. Juan nous abandonne, en nous montrant sur la carte l’emplacement de son restaurant, que nous promettons de visiter bientôt.
Pour la petite histoire, nous ne connaissons pas du tout Juan, nous avons juste été mis en relation par une amie commune, Marla, une ancienne collègue de boulot de l’époque D@rkworks. Mais Juan est chaleureux avec nous comme si nous étions de vieux amis qui ne se seraient pas revus depuis longtemps. AU début ça surprend, puis à la longue c’est carrément sympa.
Du coup aussitôt installés à notre pension, nous partons en quête du restaurant « Mama Nui », tenu par Juan et sa femme. Nous y déjeunerons d’un copieux ceviche format « maousse », tout en faisant la conversation avec Juan, qui nous parlera de l’île de pâques, où aller, comment y aller, etc.

Ceviche chez Mama Nui !

Ceviche chez Mama Nui !

C’est le ventre plein et des envies pleins la tête que nous quitterons enfin notre hôte pour partir à pied à la découverte de l’île et des fameux Moai. Bon au début, on a un peu rien vu, forcément on à pas pris le bon chemin, mais à défaut de Moai, on a été suivis par deux chiens sympathiques en mal de balade.
On a finalement retrouvé notre chemin et nous avons longé la côte jusqu’aux fameux Moai qui la parsèment.
C’est juste saisissant, ces énormes bustes de pierre tous alignés sur leur plateformes. Il est difficile de rendre justice à la majesté qui s’en dégage. On est resté scotchés longtemps à les admirer avant de finir par faire un peu de sport à coté des Moaïs, face à la mer:

Une salle de sport à ciel ouvert !

Une salle de sport à ciel ouvert !

28/02/2014
Aujourd’hui balade jusqu’au sommet du cratère du Rano Kau. De là nous avons une vue superbe sur tous les petits lacs qui en parsèment le fond, ainsi que sur la paroi qui s’est effondrée, offrant du coup une assez jolie vue sur la mer:

Le cratère de Ranga Roa

Le cratère de Ranga Roa

Nous avons enchaîné par la visite du site d’Orongo. Un village utilisé uniquement une fois dans l’année pour célébrer le Maké-Maké et le rituel du Tangata roa. Un rituel en forme de compétition pour désigner un champion parmi les chefs des tribus afin de devenir l’incarnation de l’homme-oiseau. Un titre hautement honorifique car il sera chargé d’arbitrer les disputes entre les clans. Bon pas trop de chance pour lui car, à ce qu’il parait, il passait l’année suivante à l’écart des autres tribus et devait vivre seul dans une maison en ardoise, où seuls les prêtres avaient le droit de venir le voir et lui apportaient sa nourriture.

maison plate d'orongo, avec vue sur la mer

maison plate d’orongo, avec vue sur la mer

En rentrant de notre promenade nous avons une drôle de surprise sur la route. Nous avons tout d’abord entendu comme un roulement de tonnerre, qui s’est avéré provenir de derrière nous et semblait se rapprocher. Nous nous sommes retournés juste à temps pour nous écarter du chemin de quatre chevaux sauvages lancés en plein galop le long de la route!
Ben ça fait un sacré bruit et lorsqu’ils passent à moins de 2 mètres de vous on se sent relativement insignifiant tellement ils sont puissants en pleine course. Mais c’est aussi un spectacle saisissant et d’une rare beauté.
Le soir on a simplement goûté notre premier coucher de soleil sur l’île, en mode apéro tout en regardant les derniers surfeurs locaux rider jusqu’à la nuit tombée.

premier coucher de soleil sur Rapa Nui

premier coucher de soleil sur Rapa Nui

Aujourd’hui on a la flemme de faire la cuisine, alors nous retournons chez Juan, bien nous en a pris. En effet il se trouve qu’un club de plongée local fête la fin de la saison touristique, et du coup c’est bbq géant. On en profitera pour se régaler d’un poisson « géant » rien que pour nous 2, car y a que ça au menu ! On discutera avec quelques locaux venus faire la fête.

Poisson grillé au feu de bois chez Mama Nui!

Poisson grillé au feu de bois chez Mama Nui!

02/03/2014:
Aujourd’hui une chouette balade à cheval pour monter au somment du volcan Terevaka, où nous avons pris une petite pluie sur la tête, mais il faisait tellement chaud, que c’en était agréable.
Les paysages avec les chevaux sauvages sont vraiment magnifiques:

les chevaux sauvages de Rapa Nui

les chevaux sauvages de Rapa Nui

Le cheval de Delphine nous à aussi offert le moment classe de la promenade:

le moment classe de la balade

le moment classe de la balade

L’après midi nous effectuons un changement d’hébergement, direction le camping qui se révélera beaucoup plus sympa que notre précédente pension. Surtout nous ne sommes plus dans le rue principale du village de Ranga Roa, mais sur la route de la coté, face à la mer! Du pur bonheur que de prendre son petit déjeuner face aux rouleaux du pacifique.
Nous profiterons du reste de la journée pour prendre nos quartiers et organiser la journée du lendemain en allant louer un scooter pour faire la tour de l’île.
Le soir nous profiterons du scooter pour retourner prendre un apéro digne de ce nom face aux Moaïs, accompagnés de charmants canidés:
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coucher de soleil sur les Moaïs

coucher de soleil sur les Moaïs

03/03/2014
Nous décidons de passer la journée sur la route, le long de la côte sud jusqu’au nord pour rallier la seule véritable plage de l’île. Nous visiterons pleins de sites différents dont j’ai passablement oublié les noms. Les photos parleront mieux que des mots:

en route pour le cratère de Rano Raraku

en route pour le cratère de Rano Raraku

La mer du pacifique battant les récfs

La mer du pacifique battant les récfs

La visite de la carrière de Moaïs au Volcan Rano Raraku fut vraiment chouette:

Non pas d'ascendance pascuane de mon coté

Non pas d’ascendance pascuane de mon coté

la carrière de Moaï sur les flanc du Rano Raraku

la carrière de Moaï sur les flanc du Rano Raraku

On pic-niquera face au site d’Ahu Tongariki, le seul site possédant 15 Moaïs en bon état, restauré grâce au financement du japon après un tsunami.

pic-nic à Tongariki

pic-nic à Tongariki

les Moaïs de Tongariki, restaurés avec l'aide du Japon

les Moaïs de Tongariki, restaurés avec l’aide du Japon

Nous passerons la fin de la journée sur la plage d’Anakena à nous prélasser dans une eau bleu turquoise. Oui je sais ça vous énerve un peu, mais on en a vraiment profité pour vous 😉

Maïs de la plage d'Anakena

Maïs de la plage d’Anakena

Le trajet de retour fut plus épique avec une pluie bien violente sur la route, et forcément en scooter sans vêtement de pluie ça mouille!

04/03/2014
les bonnes choses ont une fin, mais bon on va pas se laisser abattre car ce soir nous quitterons Rapa Nui en direction de Tahiti. Alors pour bien profiter de notre dernière journée on a décidé d’aller encore voir des Moaïs, ouais on ne s’en lasse pas:

site de Ahu A Kivi, les seuls Maoïs  de l'île tournés vers la mer

site de Ahu A Kivi, les seuls Maoïs de l’île tournés vers la mer

On retournera aussi à la plage, parce qu’on en a envie, et qu’il n’y a pas grand chose d’autres à faire. Mais cette fois là, comme on est Lundi, la plage est presque déserte, et nous l’avons quasiment rien que pour nous. Ô joie !
Nous retournerons dîner une dernière fois chez Juan, afin de lui dire au revoir à lui et à sa petite famille bien sympathique, avant de nous envoler pour la Polynésie !

Mais surtout n’oubliez pas qu’il est formellement interdit sur l’île pascuane de:

Interdit de mettre son pied dans l'oeil des Moaïs

Interdit de mettre son pied dans l’oeil des Moaïs